La nature qui m'entoure...
Dans une quinzaine de jours, nous fêterons le premier anniversaire de notre maison, enfin... de l'acquisition de notre maison, car elle, elle n'est pas de toute première jeunesse puisque datant de 1824.
L'année dernière, les fleurs étaient quasi toutes fanées, et je n'avais pas trop regardé autour de moi, il y avait tant à faire pour essayer de rendre l'intérieur agréable à vivre. Il a fallu faire du neuf avec du vieux, le tout en provisoire .
Cette année, de tout l'hiver et du début de ce printemps, je scrute la moindre pousse, le moindre bourgeon et je suis gâtée. Notre Mélanie, l'ancienne propriétaire (ici tout le monde nous parle d'elle, alors elle est presque de la famille), avait la main verte, car des pots, des plantes, des arbres d'ornement, des arbres fruitiers, la propriété en est à gaver (pour parler djeun's ). Cela me rappelle un peu ma maman qui pouvait mettre n'importe quoi en terre, cela poussait ! J'ai d'ailleurs quelques arbres récupérés, quand on les a planté, on lui a demandé de veiller sur eux et... ils sont tous repartis même le noyer qui a fait 800 km sur le toit de la voiture, à 130 sur l'autoroute !
Mélanie doit veiller sur ses plantations car elles ont beaucoup prospéré. Sous la rangée de forsythias les perce-neige forment un tapis blanc, les primevères se sont multipliées en grand nombre jusque dans le bois en bas du terrain, les iris, les tulipes, les violettes, etc. Par contre, le lierre et le lichen font partie de la famille aussi , je rage des les retirer .
Sur le terrain et proche de la maison un énorme cerisier penchait, puis tout l'été il hébergeait des guêpes, enfin ce que l'on a pris pour des guêpes. On a tenté de les exterminer en bouchant le trou visible mais, plus tard, on verra que c'était peine perdue... Puis au début de l'hiver l'arbre menaçait de tomber. On a pris la décision de l'abattre, les cerises n'étant ni grosses, ni juteuses, ni sucrées.
On voit sur le diaporama suivant que l'arbre était creux sur plus de 2 mètres de hauteur, qu'il contenait un rucher gigantesque et que outre les guêpes il contenait une fourmilière dans sa hauteur, de nombreuses ouvertures creusés par les insectes et qu'il ne lui restait plus beaucoup de chair sous la peau
On l'a laissé ainsi tout l'hiver puis en février, un des rares jours ou il n'a pas plu, on l'a brûlé !
J'ai pris quelques photos quand on a eu beau temps, et j'en ai fait deux diaporamas. Dans ce premier, comptant une trentaine de photos contient les premières éclosions de fleurs, bourgeons. Ces arbres et plantes sont situées sur le côté et l'arrière de notre maison. Terrain qui, faute de ne pouvoir le clôturer, n'est que peu utilisé. On vit surtout sur le devant. Par contre j'adore la "prairie" qui regorge de pâquerettes, de violettes blanches tirant sur le parme, de pissenlits, enfin tout ce qui fait la beauté d'une prairie.
Pour le suivant, j'ai pris les fleurs de Mélanie,: violettes, primevères, et d'autres dont je ne connais pas le nom et les miennes : pervenches, violettes et d'autres pas encore sorties. Je me suis aménagé un petit parterre avec des pierres (qui prolifèrent ici, la nature a eu la main caillouteuse ). Tout le devant de la maison, que j'ai tendance à appeler "cour" a besoin d'être revisitée de A jusque Z. Vu que l'on doit clôturer, ce n'est que du jardinage provisoire.
Voila qui est fait ! j'avais des photos d'hiver à mettre mais, en tant qu'hiver ça n'en avait que le nom, et quand je les regarde, je les trouve sans goût, alors, je crois que l'on va attendre l'hiver prochain en ayant espoir qu'il soit au rendez-vous.
A plus !