Du Lac St Jean à Montréal
Le Programme :
- Petit déjeuner.
- Départ pour le village historique de Val Jalbert aménagé en lieu touristique depuis la fermeture de la pulperie (fabrique de pâte à papier). Les maisons de bois alignées vous laissent imaginer ce que devait être la vie dans les villages tournés vers l'industrie du bois.
- Déjeuner.
- En fonction du temps, jour et horaires d'ouverture, escapade au parc des chutes de la petite Rivière Bostonnais. En plus d'offrir des paysages magnifiques, le parc contient des sentier d'interprétation de la nature, une tour d'observation pour voir la rivière St Maurice, un centre d'interprétation de la traite des fourrures et le centre Félix Leclerc (centre relation de la carrière de cet artiste originaire de la région).
- Parcours en autocar alors que la route traverse différentes ZEC (zone à exploitation contrôlée) ; paradis des chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air.
- Poursuite vers Montréal en longeant l'immense parc de la Mauricie et de la rivière St Maurice.
En option : Possibilité de survoler les " grands espaces Canadiens " à bord d'un hydravion.
- En route, nous ferons un arrêt incontournable à la cabane à sucre.
Déjeuner où vous dégusterez les spécialités québécoises.
Visite de l'érablière et présentation de la fabrication des produits de l 'érable
- Logement à l'hôtel à Montréal en centre ville.
Gmap : !!! Pas d'id selectionné pour le plugin GMapFP !!!
Dès le levé, la forme n'est pas au rendez-vous. L'euphorie du voyage passant un peu, la fatigue engendrée par le décalage horaire et les balades ont raison de ma réserve de magnésium. Enfin, pour le moment, ça va encore. On embarque les valises, car ce soir nous changeons d 'hôtel. Nous remontons sur une cinquantaine de kilomètres le Lac St Jean par l'ouest pour arriver à Val Jalbert . Le village est situé en bas de la chute de Ouiatchouan, nous sommes emmenés par un mini bus au pied de celle-ci, tout en faisant le tour du village. On nous indique ce que nous pouvons voir en redescendant, encore par manque de temps, je serais frustrée...
La chute est impressionnante, mais que ne l'est pas lol ! Voici les photos
vue d'en haut
puis vue d'en bas
http://www.marottes.powa.fr/index.php/carnets-de-voyages/voyage-au-canada/207-jour-4-de-st-jean-a-montreal#sigFreeId7b3122a939
On perd un peu de temps, car on tente le parcours pour aller à l'autre chute, mais le chemin étant ardu, je bats en retraite. Une visite rapide de l'usine, nous montre les grosses machines de traitement du bois.
Voici en quelques mots, tirés du site, les débuts de cette entreprise :
À la fin du XIXe siècle, le secteur des pâtes et papier connaît une croissance fulgurante notamment aux États-Unis et en Europe. C'est dans ce contexte de forte demande pour le papier que Damase Jalbert1 entreprend la construction d'une pulperie située sur la rivière Ouiatchouan, au pied de la chute, près de Chambord. Afin de répondre à la demande américaine et européenne et sentant l'immense potentiel forestier de la région, Damase Jalbert, après avoir réuni la somme de 15 000,00$ auprès d'investisseurs convaincus, achète un terrain au nom des fiduciaires de la compagnie de pulpe de Ouiatchouan afin de réaliser le futur projet. La nouvelle compagnie est incorporée le 27 avril 1901.
Sur ce terrain, il y a déjà une maison, un moulin à farine et de la machinerie. Dès 1901, les travaux de construction de la nouvelle usine et du futur village sont mis en branle. Une cinquantaine d'ouvriers s'affairent au nivelage du terrain afin d'y implanter une usine de 200 pieds (66 mètres) sur 60 pieds (20 mètres). Une voie ferrée d'un mille de long est aménagée afin de relier la pulperie du pied de la chute vers le village de Chambord. Un barrage de 28 pieds (9 mètres) de haut, de même qu'un mur de pierre de 370 pieds (120 mètres) de long sont érigés. Le complexe industriel comprend aussi l'installation d'une dynamo qui fournira plus tard l'électricité au village de même qu'une scierie. Dix-huit mois plus tard, l'usine débute ses opérations et, durant le premier hiver (1902-1903), celle-ci fonctionne rondement. Les employés s'affairent à la production de pâte de bois mécanique.
Afin d'accommoder les employés, une première zone d'habitations est construite sur la rue Saint-Georges dès 1901. Le nouveau village porte le nom de Ouiatchouan. Quatre maisons doubles (trois pour les employés et une pour le contremaître), une maison de pension et un petit hôtel constituent les premiers bâtiments du nouveau village. La maison du contremaître et une maison double d'ouvriers existent encore aujourd'hui, de même que les vestiges de la chapelle inaugurée en 1903. Décédé le 31 mars 1904, Damase Jalbert est considéré comme le père fondateur du village-usine qui portera plus tard son nom.
En mai 1924, la plupart des travailleurs sont mis à pied à la suite de déboires administratifs. Le fait qu’on ne produit que de la pulpe et non du papier s’ajoute aux ennuis financiers de la Quebec Pulp and Paper Mills, nouvelle propriétaire depuis 1926. Le 13 août 1927, on arrête définitivement la production du moulin à pulpe.Le village de Val-Jalbert qui s’était construit ─ pour et autour du moulin ─ est délaissé en quelques années. Il devient un village fantôme en. En 1942, le gouvernement du Québec exproprie le site pour taxes impayées.
Aujourd'hui le village est en partie restauré, les maisons encore debout sont remises en état, le bas du village, comprenant l'hôtel, le couvent-école, ainsi que quelques maisons (certaines sont devenues des gites) sont ouvertes au public.
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Une fois la visite de la maison " témoin " terminée, nous voyons qu'il est déjà l'heure de se rendre à l'accueil pour le départ. Et je n'ai pas vu tout ce que j'aurais aimé... Une tite photo par ci, par là et hop, on chope le mini bus qui nous ramène à l'accueil heureusement sinon, une " piasse* " dans le chapeau de la guide...
Impossible de me souvenir où nous avons déjeuné le midi Oups ! Quelque part entre Chambord et La Tuque... c'est de plus à partir de là que j'ai commencé à ressentir les effets du manque de magnésium.
L'après midi, nous arrivons au Parc des chutes de la Petite Rivière Bostonnais. Nous avons suivi la rivière St Maurice, qui a donné son nom à la province de La Mauricie. J'ai peu de photo, m'étant quasi impossible d'ouvrir les yeux. Je n'ai pu profiter de visiter le parc, les chutes, le musée étant la seule partie assez peu lumineuse, j'y suis restée. Je sentais le sol se dérober sous mes pieds, prise de vertiges j'ai du m'isoler.
Voici quand même les photos que nous avons pris en arrivant
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Puis nous partons pour le survol de la région en hydravion (heureusement, je n'avais pas pris l'option, pour le coup, mes vertiges auraient étés doublés...).
Ensuite de nouveau en partance, ce jour là nous ferons pas moins de 500 kilomètres, pour la cabane à sucre qui se situe à Trois-Rivières.
Le soleil se couche sur la St Maurice.
Arrivée chez Dany, avec du retard... Il fait presque nuit. L'accueil est chaleureux, en musique. On nous demande de participer, et voilà notre mascotte Anthony 11 ans, qui joue des " cuillères ". Les Québécois jouent avec deux cuillères de bois, celles-ci tapent sur la cuisse et dans la paume de la main. Il faut tenir le rythme cuisse-main en suivant la musique.
http://www.marottes.powa.fr/index.php/carnets-de-voyages/voyage-au-canada/207-jour-4-de-st-jean-a-montreal#sigFreeId513204c261
Nous avons commencé par un succulent repas, et qu'il était copieux !!! La cabane est chichement décorée de billet de banque signés par les visiteurs qui ont été charmés, je n'avais jamais vu cela, soit par des plaques minéralogiques, des cartes postales...
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Puis nous allons visiter la fabrique du sirop d'érable (2e photo de la série ci-dessus). Avant d'entrer on nous invite à une "tire sur la neige" (artificielle vue le temps encore très chaud), on se fait une sucette. Ce qui choque, c'est la petitesse du bâtiment, nous sommes tellement étonnés de la grandeur des choses ici, que cela fait bizarre, comme quoi, on s'habitue vite ! Dany nous explique le cheminement de la sève jusqu'au nectar. Plutôt que des mots, des images en cliquant sur ce lien
La sortie du restaurant passe par la... boutique, commerce oblige, mais de toute façon, je n'allais pas manquer de rentrer en France sans acheter de sirop d'érable.
En route vers Montréal, nous logeons en centre ville, demain nous passons la journée à Montréal, ce qui ne me réjouie pas vraiment... Mais le Canada n'est pas que les grands espaces.
* Dans un groupe, il y a toujours des retardataires et... on était redevable vis à vis du groupe, Réjane disait qu'elle allait le faire, mais n'a jamais mis son plan à exécution, (je dirais dommage, car... cela nous a pénalisé parfois). En français québécois, le dollar est populairement appelé " piastre " (prononcé " piasse " )
En bref :
La cuisine au sirop d'érable (beaucoup de PDF à télécharger, sans danger, je l'ai fais )
Info : Le déjeuner est notre petit-déjeuner soit le matin, le dîner est notre déjeuner soit le midi, et le souper notre dîner soit le soir.
La petite histoire du sirop d'érable
Il y a une quinzaine de jour, alors que je me cherchais un nouveau livre, je tombe sur "Le rossignol de Val Jalbert" de Marie-Bernadette Dupuy. Au fil de la lecture, je me vois dans les lieux si bien décrits, et je me rends compte que c'est le tome 2 d'une saga. Il va falloir que je me procure la suite !
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